DOCUMENT DE LA SEMAINE
Document 16 : opération "ATTENTION A LA BIODIVERSITE" (travail mené par Mme HERAUD)
Cette année 2022-23, Les ECO DELEGUES ont repris le travail amorcé en 2021-22 sur la protection de la biodiversité et la sauvegarde des oiseaux de nos jardins.
Plusieurs projets ont été réalisés cette année :
- La mise en place de plusieurs nichoirs.
- La réalisation de mangeoires. Elles ne seront placées qu’à l’automne 2023 comme le préconise la LPO BFC (ligue de protections des oiseaux).
- La réalisation d’un hôtel à insectes (placé près d’un nichoir et face à la salle de SVT).
- La plantation d’une bande en jachère fleurie afin d’attirer les abeilles et les oiseaux, en utilisant le compost mise en place l’an dernier par la demi-pension.
Tout cela est illustré par les documents suivants... (bon visionnage)
A suivre :
quelques espèces qui peuvent facilement se développer si on ne tond pas la pelouse "toutes les 5 minutes" : toutes ayant un rôle particulier et important dans les chaînes alimentaires, le cycle de la vie... (autant essayer de les protéger...)
(à gauche : la partie non tondue... la biodiversité y est riche, et différente de celle de la partie tondue)
Qu'est-ce que la biodiversité ?
Définition
La biodiversité désigne l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent. Ce terme comprend également les interactions des espèces entre elles et avec leurs milieux.
Bien que la biodiversité soit aussi ancienne que la vie sur Terre, ce concept n’est apparu que dans les années 1980. La Convention sur la diversité biologique signée lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro (1992) reconnaît pour la première fois l’importance de la conservation de la biodiversité pour l’ensemble de l’humanité.
Les bénéfices de la biodiversité
La biodiversité répond directement aux besoins primaires de l’Homme en apportant oxygène, nourriture et eau potable. Elle contribue également au développement des activités humaines en fournissant matières premières et énergies.
Document 15 : opération "ZERO DECHET"
Le concours d'affiche de lutte contre le gaspillage alimentaire a primé trois affiches parmi les 10 exposées (merci à tous ceux qui ont participé et organisé).
Voici ce qui était présenté dans le hall :
Voici le résultat des votes : bravo aux vainqueurs et merci à tous ceux qui ont participé!
| dessin n° | ||
| MASSARI Cassandra | 10 | 1ère |
| JUSSOT Louise | 8 | 2ème |
| MASSARI Noé | 5 | 3ème |
| BERGIN Joshua | 1 | |
| BRUNOT Baptiste | 2 | |
| WILITE Prunelle | 3 | |
| TONNER Léa | 4 | |
| HUP Sofia | 6 | |
| LEAU Léana | 7 | |
| OUDIN Noa | 9 |
12 Kg de déchets en moins : bravo!
Document 14 : petite vidéo toute simple pour en savoir plus sur l'effet de serre
https://www.youtube.com/watch?v=g21fiXIR47g
Document 13 : Les Eco-Délégués au travail...
Les Eco-Délégués travaillent cette année à la sauvegarde de la faune, en particulier des oiseaux de nos campagnes.
Leur premier travail est de confectionner des mangeoires qui iront prochainement sur les arbres du patio ou de la cour.
Lundi 07 Février, de 10h à 12h, nous avons accueilli un représentant de la ligue de protection des oiseaux LPO BFC (Bourgogne Franche-Comte), en salle 14 bis :
"Comment nourrir, protéger, reconnaître les oiseaux" .
Nous espérons ensuite continuer le travail sur la création d'un espace fleurie vers la salle 14bis ainsi qu'une visite d'une réserve ornithologique près de chez nous.
Nous tenons à remercier sincèrement le FSE qui a financé la venue de la LPO.
Les 12 élèves qui ont été présents sont :
Voici la liste: LEAU Leana, BARRAULT Manon, MASSARI Noé, CLERIN Anais, MARQUANT Timote, GONZALES Laura, CAMUS Léo, LECLERCQ Gwendoline, TORCOL Manon, LEPAROUX Leny, BAUDRY Matheo.
Merci Madame HERAUD pour l'organisation et le suivi de ce projet!
Document 12 : Les Jeux d'hiver les plus écologiques de l'histoire??? (ah ah...)
Pekin2022 : des images prises par satellite montrent l'ampleur des constructions
Le CIO (Comité Internationnal Olympique) prétend que les JO 2022 seront les plus écologiques de l'histoire!
Organiser des Olympiades dans une région de la Chine où les hivers sont secs et où il ne neige quasiment pas... Il fallait y penser!
Pour ces jeux, la Chine a dédruit plus de 1000 hectares de zones naturelles afin de faire de la place aux nouvelles installations.
En ce moment, pas un seul flocon à l’horizon : la neige sur laquelle les athlètes réaliseront leurs exploits sera 100 % artificielle : c'est une première dans l’histoire des JO.
Or il se trouve qu’utiliser de la "fake neige" n’est pas sans conséquences sur la consommation d’énergie et, en bout de chaîne, sur l’environnement.
« Ils ont délocalisé des villages entiers, détruit des terrasses agricoles qui étaient la base de la vie pour les agriculteurs locaux et ils ont et planté des milliers de conifères pour récréer un paysage alpin totalement artificiel ». Et de jolies pistes de ski à perte de vue...
(Géographe spécialisée en hydrologie à l’Université de Strasbourg, Carmen De Jong étudie depuis de nombreuses années les impacts environnementaux des stations de ski à travers le monde)
De l’eau, encore de l’eau, toujours de l’eau
« Ce qui est pervers, poursuit la géographe, c’est que ce ne sont pas seulement les pistes de ski qui sont enneigées, mais aussi toutes les routes à côté pour permettre aux véhicules comme les dameuses d’y accéder. Et aussi pour faire de jolies images pour les télévisions du monde entier. On peut donc vraiment parler d’un immense gaspillage en eau ».
En cause, un sol si sec que la neige ne colle pas sans qu’on l’y aide. Comment ? Devinez ! En y injectant de l’eau, encore de l’eau et toujours de l’eau, pour le faire geler. Or, on le sait, ces régions souffrent déjà d’une pénurie de cette ressource vitale.
Il faudrait ajouter à tout cela les les millions de tonnes de Co2 émis lors de la construction des hôtels, des routes, des parkings et des villages olympiques etc...
A une époque où le réchauffement climatique menace notre planète (et notre espèce) à court, voire très court terme... : "Vive le sport si bien pensé!"
source : 20 minutes
Documents 11 : Bonjour...
Voici le dernier document de la semaine du site Développement Durable au collège Ph. Cousteau
(il s'agit du bilan que vient de me donner Mr SUGIER concernant le travail réalisé par les éco-délégués tout au long de l'année - merci à eux!)
le plus récent de l'article fait par l'Yonne Républicaine est ici :
Il s'agissait d'un projet de sensibilisation au gaspillage alimentaire des élèves éco-délégués (avec les 14 élèves volontaires)
Les élèves ont pesé pendant une semaine les déchets alimentaires et le pain, à part, pour sensibiliser les 165 collégiens demi-pensionnaires, au gaspillage alimentaire.
Cette action suit le déroulement cohérent de cette année et les différentes missions données aux éco-délégués :
-Être un élève respectueux de l'environnement et montrer l'exemple
-Sensibiliser ses camarades aux gestes quotidiens (éteindre les lumières, vérifier qu'en hiver les fenêtres sont fermées et que les radiateurs sont bien réglés, installation de poubelles de tri des déchets de la classe, etc.)
-Être force de proposition (proposition d'initiatives et d'actions, comme les "marches vertes", etc.)
-Porter des projets pour améliorer la biodiversité, diminuer l'impact énergétique de l'établissement, promouvoir des gestes éco-responsables de l'ensemble de la communauté éducative, sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire, promouvoir des actions
-Être ambassadeur auprès des services, des responsables et des instances de l'établissement, ainsi que des partenaires extérieurs
-Restituer les actions menées, contribuer à leur évaluation et à leur valorisation
-Transmettre des informations et des connaissances à leurs camarades
Parmi les élèves du collège de cette année, nous y retrouvions : Capucine DUBOIS Kelly LESEURE Enzo TORO Fleuriane COINTEMENT Inès BERRICHI Manon TORCOL Timoté MARQUAND Eleonore RENAULT Naelle BAUDIN Paul FILLEY Lucas CHARON Kitty PINON Elyna BILLON Lucas CHARON
D'autre part : les actions de cette année 2020-2021 ont été les suivantes...
- Opération " Nettoyons la nature" avec les classes de 6° et les kits donnés par les centres LECLERC selon un parcours déterminé avec les élèves :
- Distribution des casquettes et de plusieurs lots (stylos, gobelets...) offerts par les parents d'élèves pour récompenser les élèves investis pendant le confinement
- Distribution et lecture commentée avec les élèves des livrets prévus pour les éco-délégués
LIEN : GUIDE DES ECO-DELEGUES
- Travail autour du recyclage des déchets avec le Syndicat des Déchets du Centre Yonne et Madame HELLIERE
- Travail autour de l'impact des déchets sur notre planète (QCM distribué après la diffusion de plusieurs vidéos)
- Animation d'une activité autour du tri des déchets " Autopsie d'une poubelle" :
- Semaine de sensibilisation au gaspillage alimentaire :
www.lyonne.fr/brienon-sur-armancon-89210/actualites/les-collegiens-luttent-contre-le-gaspi_13964603/
Les réunions se déroulaient le plus souvent en salle 11, avec Madame HELLIERE ( j.helliere@dechetscentreyonne.fr ), ambassadrice prévention déchets du SDCY (https://www.dechetscentreyonne.fr), entre 12h30 et 13h25.
Nous avons été obligés d'abandonner la sortie au centre d'enfouissement de Duchy (89) avec M. STUYTS, mais également le projet de "jachère fleurie" qui n'a pas pu se concrétiser à cause du confinement au printemps 2021.
Nous avons en tout cas une volonté réelle qu'il faudra continuer d'entretenir dans les mois à venir !
Merci Eric pour la valorisation de cet engagement éco-citoyen sur le site des SVT!
NB.
- site officiel des éco-délégués : https://www.education.gouv.fr/des-eleves-eco-delegues-pour-agir-en-faveur-du-developpement-durable-10835
Romain SUGIER
Conseiller principal d'éducation
Collège Philippe Cousteau
Documents 10 : Pourquoi les oiseaux disparaissent des campagnes à une « vitesse vertigineuse »???
Evolution de l’abondance des populations d’oiseaux communs en France
Selon les études du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) et du Muséum d’histoire naturelle ce déclin « catastrophique », d’un tiers en quinze ans, est largement dû à certaines pratiques agricoles.
Parmi elles, la généralisation des néonicotinoïdes. Ce sont ces fameux insecticides toxiques pour les cellules nerveuses. Ils sont très persistants et sont largement impliqués dans le déclin des abeilles, et la raréfaction des insectes en général (ainsi que de celle d'autres invertébrés).
Or de nombreuses espèces d’oiseaux se nourrissent d'insectes (toute leur vie ou à certains moments seulement). Beaucoup de granivores par exemple passent par un stade insectivore au début de leur vie.
La disparition de ces insectes provoque donc naturellement un problème alimentaire profond pour de nombreuses espèces d’oiseaux.
Les insectes en transportant le pollen ont un grand rôle dans la reproduction des plantes.
En raison de l'utilisation de ces néonicotinoïdes on observe donc également moins de plantes sauvages et donc moins de graines (qui sont une ressource nutritive majeure pour de nombreuses espèces).
Vous avez compris que ces néonicotinoïdes bouleversaient les chaînes alimentaires... : et pourtant on continue à les autoriser... (alors que d'autres solutions sont possibles).
Il existe bien d'autres causes de la baisse de biodiversité des oiseaux (mais ce sera pour un prochain article peut-être).
D'après le monde.fr
Documents 9 : l'agriculture urbaine
L'agriculture urbaine et périurbaine est la production de légumes, de fruits et autres aliments en ville. Elle peut être pratiquée sur des toits, dans des cours, des potagers partagés et même dans des espaces publics. C'est l'une des solutions pour répondre aux besoins alimentaires des zones urbanisées, notamment dans les villes et les pays pauvres.
Les avantages de l’agriculture urbaine
Différentes denrées alimentaires peuvent être produites grâce à l'agriculture urbaine. Il est tout à fait possible de faire pousser des légumes, des fruits, des herbes aromatiques mais aussi des fleurs consommables et de produire des graines. Les fermiers urbains peuvent aussi choisir d'élever des poules ou encore des lapins. Enfin, grâce aux arbres fruitiers (pommiers, cerisiers ou autres), on peut consommer les fruits directement, ou alors en extraire le jus en boisson.
« Les jardins potagers peuvent être jusqu'à 15 fois plus productifs que les exploitations des zones rurales. Une superficie d'un mètre carré peut fournir 20 kg de nourriture par an ».
L'agriculture urbaine est une façon de jardiner responsable, de faire diminuer les émissions de CO2 et aussi les coûts de production.
Par ailleurs, les fermes urbaines peuvent générer des emplois, depuis la production jusqu'à la vente et la distribution. Enfin, l'agriculture au cœur des villes répond à une demande croissante des citadins de (re-)tisser des liens avec la nature.
source https://www.futura-sciences.com
Documents 8 : réchauffement climatique et fonte des glaces
Une équipe internationale se penche sur l’évolution du glacier de Thwaites, grand comme la Grande-Bretagne. Sa disparition pourrait entraîner une hausse de plusieurs mètres du niveau de la mer.
Le Glacier de Thwaites, en Antarctique
Une petite vidéo sur cette fonte :
58 m, c’est le niveau d’élévation que la mer pourrait connaître si toute la glace du continent Antarctique fondait. À ce stade, non seulement les villes côtières, mais aussi celles de Lille, Bordeaux, Angers ou encore Avignon rejoindraient les fonds marins. (https://www.floodmap.net/).
Mais si ce territoire désert et glacé de 14,2 millions de km2, plus grand que le continent européen, perd effectivement de la glace et si le changement climatique accélère ce phénomène, cette fonte reste néanmoins très inégale d’une région à l’autre de l’Antarctique.
Par ailleurs, les mécanismes complexes mis en œuvre ne sont pas encore entièrement décryptés par les chercheurs. Raison pour laquelle de nombreuses études sont menées sur place. Parmi les programmes de recherche en cours, l’un, baptisé Collaboration internationale sur le Glacier de Thwaites (https://thwaitesglacier.org/), réunit plus de 60 scientifiques. Depuis 2018, ces derniers surveillent avec attention ce glacier géant de l’extrémité ouest de l’Antarctique, particulièrement instable.
Objectif : mieux comprendre la dynamique de fonte de ce territoire grand comme la Grande-Bretagne, son évolution et, plus globalement, celle du continent blanc.
https://www.nationalgeographic.fr
Document 7 : Des éco-délégués s'intéressant à la valorisation et au compostage des déchets alimentaires/végétaux.
Les élèves ont répondu à la question : Quels sont les déchets qui se trient et se valorisent dans les bacs de compost ? pourquoi ? comment faire ? dans quel but ?
Bravo et merci à tous les participants !
Source :Mr Sugier
On peut réfléchir à ce problème au niveau du collège, de sa maison... mais il se pose à d'autres échelles...
Le principe de la valorisation est le suivant
1- La Collecte : il peut être intéressant de récupérer différents types de matières organiques...
Matières végétales
Boues et graisses de stations d’épuration urbaines et industrielles
Rebuts de l’industrie agroalimentaire
Biodéchets, déchets de cantine, restauration ou grandes surfaces
Effluents agricoles (fumiers, excréments, …)
Sous-produits animaux
2- Le Tri / Traitement
Les matières organiques sont triées puis transformées par compostage en bâtiments.
Les mélanges obtenus sont ensuite triés puis analysés pour répondre aux critères imposés par des normes
Les déchets alimentaires emballés sont, quant à eux, déconditionnés grâce à un process spécifique permettant de séparer efficacement les matières organiques de leurs emballages.
Les biodéchets issus de cette technique sont ensuite traités par compostage et les emballages transformés.
3- Valorisation
Les composts issus de la valorisation des matières organiques sont notamment :
... des produits qui sont utilsés pour améliorer et fertiliser les sols selon les besoins des agriculteurs et paysagistes.
Une partie des matières organiques collectées peut aussi permettre de produire de l’énergie : électricité et chaleur, ou du biogaz, utilisés par les industriels et les particuliers.
Document 6 : Beurk!
Des déchets liés pour certains à l’épidémie de Covid, récupérés dans une ville française
Sur le plan des déchets aussi, le Covid-19 est une catastrophe. A l’échelle mondiale, des milliards de masques et de gants sont lâchés dans les rues, arrivent dans les égouts et finissent par arriver en mer.
Les habitants de la ville de Naic, dans la province philipinne de Cavite, ont récemment eu l’énorme surprise de retrouver au réveil la carcasse d’une fausse baleine, échouée sur leur plage.
Cette fausse baleine vise principalement à lutter contre la pollution des océans par les déchets plastiques.
En effet, le faux mammifère retrouvé sur la plage est principalement constitué de déchets plastiques (sacs, emballages, boîtes, etc.). Avec ses imposants 22 mètres de long, l’installation a été inspirée par la trentaine de baleines qui ont été retrouvées échouées en Europe l’année dernière.
A nous d'agir avant de se laisser submerger!
Et si on commençait par faire attention à ne pas "perdre" nos masques en sortant du collège???
sources : libération et greenvaders
*
Document 5 : un petit compte rendu du travail réalisé avec les éco-délégués (travail piloté par Mr SUGIER)
Eco delegues (1.21 Mo)
* ils ont vu ensemble les 5 missions des éco-délégués :
https://www.youtube.com/watch?v=mEy8FOpCQD0&ab_channel=%C3%89ducationFrance
* ils ont vu ensemble l'impact du réchauffement climatique sur la planète :
https://www.youtube.com/watch?v=T4LVXCCmIKA&ab_channel=LeMonde
* ils ont vu ensemble le cycle des déchets et l'économie circulaire qui peut exister quand l'on arrive à les valoriser :
https://www.youtube.com/watch?v=hkzSHAgRDco&ab_channel=Ooreka
* enfin ils ont vu ensemble l'histoire du colibri contée par Pierre RAHBI :
https://www.youtube.com/watch?v=nQ9fCekVr8o&ab_channel=Coll%C3%A8geEurop%C3%A9en
MERCI à tous pour leur implication
Document 4 : Quelques ECO-GESTES simples liés à l'informatique (au collège ou à la maison!)
(data-center)
On constate que depuis 2013, la part du numérique dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre (qui perturbent le climat) est en constante évolution.
Elle représente à l’heure actuelle 4% des émissions mondiales, soit davantage que le transport aérien civil qui représente 2 à 3%.
Si nous ne limitons pas l’impact environnemental du numérique, les émissions de gaz à effet de serre liées au secteur pourraient doubler et atteindre 7 à 8% des émissions totales, soit un impact similaire aux émissions actuelles des véhicules légers !
Des gestes simples que vous pouvez appliquer (au collège ou à la maison)...
Pour limiter les conséquences négatives d'une mauvaise utilisation informatique et lutter contre le gaspillage énergétique, découvrez des bonnes pratiques simples et faciles à appliquer :
BON GESTE n°1
Paramétrez l'écran veille / économiseur d'énergie de votre ordinateur pour que votre ordinateur et votre écran se mettent en veille rapidement (choisissez un fond d'écran noir)
BON GESTE n°2
Lorsque vous quittez votre poste de travail, éteignez votre ordinateur, votre écran (et votre imprimante).
Si vous quittez votre bureau plus de 30 minutes, éteignez votre écran, même si vous laissez votre ordinateur allumé.
BON GESTE n°3
Limitez vos envois de mails (et nettoyer régulièrement votre boîte mail)
Comment un e-mail peut-il émettre du CO2 et participer au dérèglememnt climatique ?
L’envoi d’un email nécessite le passage par plusieurs data-centers, afin de réceptionner, traiter et stocker le mail. Cela consomme énormément d’énergie, notamment pour alimenter le système de refroidissement de ces data-centers qui fonctionnent 24h/24.
Grâce à ces gestes simples, maîtrisez les consommations électriques de vos matériels informatiques : MERCI
Document 3 : Un "petit" fichier pour en savoir plus sur les CHANGEMENTS CLIMATIQUES
Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque et nous sommes à un moment décisif.
De l’évolution des conditions météorologiques, qui ont des effets sur la production agricole et alimentaire, à l’élévation du niveau des mers, qui augmente les risques d’inondations, les conséquences des changements climatiques sont mondiales en termes d’effets et d’échelle.
Sans action immédiate, il sera beaucoup plus difficile et coûteux de s’adapter aux conséquences futures de ces changements.
le changement climatique est réel et les activités humaines en sont la cause principale!
Le lien se trouve en bas de cet article... : (j'en entends déjà soupirer "m'ssieur... c'est trop long!!!")
* oui c'est loooonnng... : mais cet article est une mine de renseignements et permet de comprendre beaucoup de choses
* il permet de comprendre les causes, les conséquences et surtout de réfléchir à ce que nous pouvons faire à notre échelle
* tu peux lire ça en plusieurs fois selon ton niveau (tu peux l'imprimer et le lire petit à petit pendant le 1/4 d'heure lecture par exemple...)
http://www.ac-grenoble.fr/savoie/pedagogie/docs_pedas/changement_climatique/brochure_eco-ecole.pdf
* bonnes découvertes!
Document 2 : "Tout" savoir sur le développement durable (avec 1 petite animation de quelques minutes)
(il suffit de cliquer... : bon visionnage)
Tu as ici une brève présentation des différents objectifs à atteindre... (il y a du travail!)
17 (220.94 Ko) (en cliquant sur le "17" tu as peut-être ça en plus grand)
Document 1 : Beurk!
fleuve Citarum, en Indonésie. (Photo: Keystone)
Pour plus de précisions et davantage de données, il a été classé par durée de vie les déchets qui se dégradent et se décomposent naturellement du plus rapidement au plus lentement.
Vous allez voir que certains déchets ne mettent que quelques semaines tandis que d’autres peuvent prendre plusieurs milliers voire millions d’années avant de disparaître.
Combien de temps les déchets mettent à se dégrader dans la nature ?
Papier toilette : 2 semaines à 1 mois
Trognon de pomme : 1 à 5 mois
Mouchoir en papier : 3 mois
Pelure de fruit : de 3 à 6 mois
Brique de lait : jusqu’à 5 mois
Allumette : 6 mois
Papier journal : de 6 à 12 mois
Ticket de bus ou de métro : environ 1 an
Gant ou chaussette en laine : 1 an
Mégot de cigarette : de 1 à 2 ans (1 seul mégot peut polluer 500 litres d’eau ou 1m3 de neige)
Filtre de cigarette : 1 à 5 ans
Papier de bonbon : 5 ans
Chewing-gum : 5 ans
Huile de vidange : 5 à 10 ans
Canette en aluminium : de 10 à 100 ans
Planche en bois (recouverte de peinture) : 13 à 15 ans
Césium 137 : 30 ans
Boîte de conserve : 50 ans
Récipient en polystyrène : 50 ans
Objet en polystyrène : 80 ans
Canette en acier : 100 ans
Pneu en caoutchouc : 100 ans
Briquet en plastique : 100 ans
Cartouche d’encre : 400 à 1000 ans
Boîte en aluminium : 100 à 500 ans
Pile au mercure : 200 ans
Couche jetable : 400 à 450 ans
Serviette ou tampon hygiénique : 400 à 450 ans
Sac en plastique : 450 ans
Filet de pêche moderne : 600 ans
Bouteille en plastique : 100 à 1000 ans
Carte téléphonique : 1000 ans
Polystyrène expansé : 1000 ans
Forfait de ski : 1000 ans
Polystyrène expansé : 1000 ans
Verre : 4 à 5000 ans
Durée de vie des déchets nucléaires (les pires) :
Iode 131 : 8 jours
Iode 125 : 2 mois
Radium 226 : 1600 ans
Carbone 14 : 5730 ans
Plutonium 239 : 24 000 ans
Potassium 40 : 1,3 milliard d’années
Uranium 238 : 4,5 milliards d’années
La diminution de la pollution commence par la réduction des déchets et par le recyclage. Pensez-y avant de prendre un sac plastique au supermarché ou avant de jeter quelque chose dans la nature.
Crédit photo principale : Pixabay – andrelyra (CC0 Public Domain)